Le James Bond de Daniel Craig
Il ne faut surtout pas regarder ça comme le «prequel» des James Bond. Ici, c'est un nouveau James Bond, plus violent, plus macho, plus cynique, plus proche en fait du personnage littéraire. Le changement d'acteur (alors que Pierce cartonnait très bien merci) et l'adaptation du premier roman (pas u choix innocent) viennent souligner cette cassure avec le passé.
Bref, oubliez le James Bond d'avant, maintenant c'est ça, la franchise.
D'ailleurs, ça se sentait. Die another day était presque un résumé des films précédents, avec des tas de références à la série (Clin d'Oeil à James Bond, l'ornithologue qui a généreusement donné son nom à l'agent secret, maillot de bain de Halle Berry rappelant celui de Ursula Andress dans Dr No, parachute Union Jack d'un espion qui m'aimait, etc.) Ça sentait le point final. On avait été aussi loin que possible, et on ne pouvait plus guerre que recycler.
D'ailleurs, James, qu'étais-tu devenu? Une guimauve, un chevalier servant, trop propre, trop gentil, trop chevaleresque. À trop coller la rectitude politique, il avait perdu la testostérone de Sean et la désinvolture méprisante de Roger. Alors, qu'est-ce que c'était, l'étape suivante? Qu'il cesse de boire? Qu'il nous fasse un cas de conscience et refuse de tuer?
Quand on en est là, mieux vaut faire table rase et partir à neuf. Anna Brocoli a pris la décision courageuse de relancer la franchise sur un nouveau James Bond, alors que l'ancien était encore en pleine gloire. Un acteur qui a enfin la tête de quelqu'un qui en a arraché, des techniques de combat enfin dignes d'un commando, et un James cynique, alcoolique et violent, comme dans les livres. Moins de gadget, et exit les poncifs du genre. Bref, un héros puissant, qui dépote, mais dont les faiblesses viennent rappeler le caractère humain.
Oubliez votre vieux James Bond: Broccoli l'a enterré. Pour le revoir, faudra louer les DVD. Vive Daniel Craig, et vive les femmes qui ont des couilles.
Bref, oubliez le James Bond d'avant, maintenant c'est ça, la franchise.
D'ailleurs, ça se sentait. Die another day était presque un résumé des films précédents, avec des tas de références à la série (Clin d'Oeil à James Bond, l'ornithologue qui a généreusement donné son nom à l'agent secret, maillot de bain de Halle Berry rappelant celui de Ursula Andress dans Dr No, parachute Union Jack d'un espion qui m'aimait, etc.) Ça sentait le point final. On avait été aussi loin que possible, et on ne pouvait plus guerre que recycler.
D'ailleurs, James, qu'étais-tu devenu? Une guimauve, un chevalier servant, trop propre, trop gentil, trop chevaleresque. À trop coller la rectitude politique, il avait perdu la testostérone de Sean et la désinvolture méprisante de Roger. Alors, qu'est-ce que c'était, l'étape suivante? Qu'il cesse de boire? Qu'il nous fasse un cas de conscience et refuse de tuer?
Quand on en est là, mieux vaut faire table rase et partir à neuf. Anna Brocoli a pris la décision courageuse de relancer la franchise sur un nouveau James Bond, alors que l'ancien était encore en pleine gloire. Un acteur qui a enfin la tête de quelqu'un qui en a arraché, des techniques de combat enfin dignes d'un commando, et un James cynique, alcoolique et violent, comme dans les livres. Moins de gadget, et exit les poncifs du genre. Bref, un héros puissant, qui dépote, mais dont les faiblesses viennent rappeler le caractère humain.
Oubliez votre vieux James Bond: Broccoli l'a enterré. Pour le revoir, faudra louer les DVD. Vive Daniel Craig, et vive les femmes qui ont des couilles.
Commentaires
Alors ça c'est du commentaire macho tiens :))
Faudrait que je le voie ce James Bond.
Polaris