En direct de la bibliothèque nationale

Aujourd'hui, je réalise un vieux rêve: écrire à la Bibliothèque nationale du Québec. C'est un cadre lumineux, merveilleux pour écrire, avec juste ce qu'il faut de bruit ambiant. Quelque part, dans les milliers de tonnes de papier qui m'entourent, il y a trois histoires signées de mon nom. À ma modeste façon, je fais déjà partie de l'histoire de la littérature québécoise ;)

Je m'accorde un petit répis avant de replonger dans l'enfer du boulot. Je dois travailler sur un projet important cette fin de semaine, et je dois avoir un layout complet près lundi matin. Je fais partie d'une réunion de concept télévisuel lundi après-midi, et je dirigerai une session photo avec Marc-André Coallier dans la même soirée. La semaine sera assez chargée. Je ne pourrai donc plus travailler à mes relectures avant les vacances des fêtes (mais je compte abattre un sacré boulot à ce moment là). Je me donne donc une heure ou deux pour procéder à une opération délicate.

Je me trouve face à un chapitre inutile, ampoulé, bavard que je dois retirer proprement et remplacer par quelque chose d'autre. C'est un exercice périlleux, car le nouveau doit être nettement supérieur à l'ancien.

Medina, le terrible inquisiteur, fait son entrée dans la vie de Michel Grandbois. Celui-ci est obsédé, plus que jamais, par son projet de vengeance contre un ennemi qu'il ne connaît pas. Malgré son manque de sympathie pour le Déluge, organisation hypocrite à ses yeux, il compte utiliser Medina à son avantage...

Medina, de son côté, connaît de vue Michel Grandbois. Il l'a vu, dans un chapitre précédant, tuer un sorcier à l'aide de nécromancie. Michel, devenu Cerbère, est difficile à atteindre, mais l'Inquisiteur commence à peine à placer ses pions sur l'échiquier....

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