Un peu marre
Le Québec est schizophrène.
On croirait que tout va bien, qu’il n’y existe aucun problème. Ce doit être le cas, parce que depuis une semaine, l’ensemble de l’actualité se résume à deux mots: le vote voilé.
Alors qu’aucun musulman n’ait exigé quoi que ce soit, alors même que le nombre de femmes portant la burqua doit avoisiner le douze sur tout le territoire canadien et que nombre d’entre elles ne voteront probablement pas, un journaliste a eu l’idée de génie de demander au directeur général des élections si les femmes voilées pourraient voter sans découvrir leur visage. Hors, la réponse était connue: le même directeur avait prévenu les députés que la loi, telle que réformée, ne permettrait pas d'obliger un citoyen à s’identifier par une pièce d’identitée avec photo.
Donc, puisque la loi est ainsi faite, oui, une femme voilée pourrait voter.
En théorie.
Il y a lundi des élections partielles dans trois comtés. Les députés de tous les partis ont déchiré leur chemise et adopté une résolution voulant convaincre le directeur général des élections de briser la loi pour empêcher les femmes voilées d’Outremont ou du Saguenay Lac St-Jean de voter le visage couvert. Je serait fort surpris qu'une seule femme de ces comtés porte la burqua, mais qu’importe? Le sepctacle peut commencer. Les incompétents qui nous ont pondu une demi-loi crient «haro sur le baudet!», décidés à faire porter par un fonctionnaire consciencieux l’opprobre d’un scandale monté de toutes pièces, et concentrant toute l’attention du gouvernement sur un problème fantôme.
On croirait que tout va bien, qu’il n’y existe aucun problème. Ce doit être le cas, parce que depuis une semaine, l’ensemble de l’actualité se résume à deux mots: le vote voilé.
Alors qu’aucun musulman n’ait exigé quoi que ce soit, alors même que le nombre de femmes portant la burqua doit avoisiner le douze sur tout le territoire canadien et que nombre d’entre elles ne voteront probablement pas, un journaliste a eu l’idée de génie de demander au directeur général des élections si les femmes voilées pourraient voter sans découvrir leur visage. Hors, la réponse était connue: le même directeur avait prévenu les députés que la loi, telle que réformée, ne permettrait pas d'obliger un citoyen à s’identifier par une pièce d’identitée avec photo.
Donc, puisque la loi est ainsi faite, oui, une femme voilée pourrait voter.
En théorie.
Il y a lundi des élections partielles dans trois comtés. Les députés de tous les partis ont déchiré leur chemise et adopté une résolution voulant convaincre le directeur général des élections de briser la loi pour empêcher les femmes voilées d’Outremont ou du Saguenay Lac St-Jean de voter le visage couvert. Je serait fort surpris qu'une seule femme de ces comtés porte la burqua, mais qu’importe? Le sepctacle peut commencer. Les incompétents qui nous ont pondu une demi-loi crient «haro sur le baudet!», décidés à faire porter par un fonctionnaire consciencieux l’opprobre d’un scandale monté de toutes pièces, et concentrant toute l’attention du gouvernement sur un problème fantôme.
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Alex/Polaris