Pauvre jean Rollin
Semaine chargée en émotions et en cinéma. Deux premières, rien de moins, avec à la clef un appel à la bombe et la présence presque énorme de Jean Rollin.
Le festival Fantasia, à part une présence envahissante de l'impérialisme anglo-saxon, c'est aussi un public de fans du médiocre bien senti, assumé, inspiré. Le chef de file du genre est peut-être bien Jean Rollin, qui a quelques décenies de films de vampire à petit budget, tournés avec une part égale d'amour et de naïveté.
J'ai donc pu voir l'agréable «Frisson des Vampires», film surprenant et pitoresque, où l'abondance de nudité gratuite n'a d'égale que la médiocrité des acteurs et de la mise en scène. Tout de même, il y a du coeur, des vampires adorables, de bonnes idées, une histoire et des erreurs de structure.
Je me suis déplacé le lendemain pour la projection, en première mondiale, de «La Nuit des Horloges», son dernier film, tourné avec un œil plus aguerri mais tout aussi affecté par un enthousiasme juvénile. C'est un film plus personnel, où le cinéaste parle d'abord de lui. Il y rassemble les acteurs et les personnages qui ont ornés son parcours cahoteux dans le monde des passionnés du genre. Hélas, sa beauté et son charme ne rachètent pas sa redondance et ses longueurs.
Tout de même, quelques applaudissements bien sentis on dû réchauffer le cœur de ce presque cinéaste modeste et chaleureux, si souvent conspué. Allez, Jean, ressère un peu le montage. Tu n'as pas perdu de fan dans tout égarement. Perdus dans la même forêt que toi, ils finiront bien par recroiser ta route.
Le festival Fantasia, à part une présence envahissante de l'impérialisme anglo-saxon, c'est aussi un public de fans du médiocre bien senti, assumé, inspiré. Le chef de file du genre est peut-être bien Jean Rollin, qui a quelques décenies de films de vampire à petit budget, tournés avec une part égale d'amour et de naïveté.
J'ai donc pu voir l'agréable «Frisson des Vampires», film surprenant et pitoresque, où l'abondance de nudité gratuite n'a d'égale que la médiocrité des acteurs et de la mise en scène. Tout de même, il y a du coeur, des vampires adorables, de bonnes idées, une histoire et des erreurs de structure.
Je me suis déplacé le lendemain pour la projection, en première mondiale, de «La Nuit des Horloges», son dernier film, tourné avec un œil plus aguerri mais tout aussi affecté par un enthousiasme juvénile. C'est un film plus personnel, où le cinéaste parle d'abord de lui. Il y rassemble les acteurs et les personnages qui ont ornés son parcours cahoteux dans le monde des passionnés du genre. Hélas, sa beauté et son charme ne rachètent pas sa redondance et ses longueurs.
Tout de même, quelques applaudissements bien sentis on dû réchauffer le cœur de ce presque cinéaste modeste et chaleureux, si souvent conspué. Allez, Jean, ressère un peu le montage. Tu n'as pas perdu de fan dans tout égarement. Perdus dans la même forêt que toi, ils finiront bien par recroiser ta route.
Commentaires
Mouarf :)) J'adore :p
J'ai failli faire un article sur Jean Rollin pour parano.be mais j'ai réfréné mes ardeurs, c'est un peu... too much comme sujet. C'est carrément le Ed Wood français pour moi... en plus (oc)cul(te). Tu as bien de la chance d'avoir assisté à cette soirée !
Alex/Polaris