De retours au café Planète

Voilà. Mon boulot est encore plus merdique que celui de Sherbrooke, mais le reste de l'atterissage à Montréal ne se passe pas trop mal. Je renoue tranquillement avec mes anciens copains et certains de mes meilleurs amis, qui avaient tous déserté Sherbrooke à un moment ou un autre. Le contact avec les Montréalais est un peu plus compliqué. Leur niveau de stress est assez élevé, et la première réaction dans cette ville immense est généralement la méfiance. Avec ma carrure et ma haute taille, ainsi que ma douce manie de m'habiller en noir, les gens ont tendance à s'écarter de ma route.

Si le chef de mon département est d'une connerie qui confine à la schizophrénie, le reste des employés est passablement sympathique. Dommage. J'ai refusé un autre emploi (parce que temporaire) cette semaine, mais j'ai bien l'intention de me reprendre à la première occasion.

Enfin équipé de la télé câblée, du téléphone et d'Internet (et de nouveau près de mon chat), il ne me manque presque plus rien pour être totalement et activement Montréalais. Il reste beaucoup à faire dans mon appart délabré, mais je passe tout de même mes weekend à désaouler ou à écrire (ce qui est un eu plus productif). Je suis d'ailleurs dans une de ces périodes d'inspiration aujourd'hui. J'ai donc écrit deux chapitres dans mon nouveau roman (celui sur l'enfer) et je compte bien leur donner un petit frère dès aujourd'hui.

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