Retour vers le passé

Que de temps depuis le dernier message!

Heureusement, si j'écris peu sur mon bloggue, c'est que j'écris beaucoup dans mon roman. La structure est à peu près achevée, et j'ai commencé la rédaction de plusieurs chapitres.

Fait notable, j'ai changé le temps de narration. J'avais commencé par le présent, comme pour «La Condamnée», mais j'ai finalement décidé que cette forme de narration était bien trop contraignante. Je dois donc réviser les premier chapitre écrits et les conjuguer au passé. Les handicaps du temps présent en narration étant ce qu'ils sont, il s'agit plus d'un travail de traduction qu'une véritable adaptation. Le plus que parfait est suremployé, il faudra donc que je révise encore en encore les chapitres ayant subit ce préjudice. Cela me prépare à la véritable épreuve: réécrire au passé La Condamnée, presque entièrement narrée au présent.

L'écriture de ce roman m'amène aussi à abandonner un des choix narratifs fondamentaux de La Condamnée: le flou volontaire concernant le lieu. La Condamnée était un roman dont l'action était entièrement située dans une ville inconnue, sur on ne savait trop quel continent. Cette fois, la monnaie du pays est indiquée: il s'agit de la couronne. Et une allusion de Myriam apprendra au lecteur que le pays a été victime d'invasions Viking. C'est peu, mais c'est beaucoup plus que ce que je donnais dans le premier roman.

Ça et quelques changements vont faire que je vais devoir réviser en profondeur la Condamnée (mais chaque chose en son temps). C'est une excellente chose. Plusieurs personnages vont prendre une résonance particulière. J'ai aussi inventé une nouvelle secte hérétique, les Manichéens, sorte de pendant vampirique aux manichéens historiques. Leur histoire sera directement liée à la Grande Sorcière noire et à la mystérieuse porte d'électrum. Même si ses ramifications seront évoquées dans ce roman, la secte ne sera nommé que dans le quatrième tome.

Bref, du pain sur la planche.

Commentaires

S@hée a dit…
Changer de temps de narration ou de narrateur, c'est, comme tu dis, plus de la traduction que de la réécriture. C'est un défi, mais très formateur.

Au plaisir!

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