Arrivée à Montréal

Grisaille partout, une masse de zombis au regard vide qui marchent comme à l'abattoir, la plainte tonitruante du métro, quelque part dans la terre, et moi qui passe le portail, qui glisse ma carte magnétique, pour la premère fois en tant que Montréalais.

Première journée de travail. C'est un poste qui offrira très peu de satisfaction professionnelle, et qui est de toute évidence très au-dessous de mes compétences. Tout de même, avantage non négligeable, j’ai reçu, comme le reste de l’équipe, une bouteille de vin. Il semble qu’il en soit ainsi à chaque nouveau produit à l’inventaire.

Et le logement. Peut être superbe au temps de sa gloire, il fut ravagé par le couple mal assorti qui le hantait encore hier. Murs percés, portes défoncées, carreaux brisés, il y a du travail à faire. Mais j'ai un chez moi.

Expédition à l'autre bout de la ville pour acheter un lit. Tout un après-midi y passe. Bonne affaire, j'arrive à trouver un lit formidable en réduction de 250 $. Il va se sentir à l'étroit dans la demi-pièce qui me servira de chambre.

Et me revoici à la grande bibliothèque, pour profiter du peu d'Internet auquel j'aurai accès à partir de mon ordinateur.

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